Près de 5.000 hectares. C’est la superficie que souhaite protéger le Conseil départemental du Val-de-Marne . La collectivité veut pour cela se munir d’un Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels (PPAEN) sur une partie de son territoire. Ce document administratif doit venir orienter les actions et les plans d’urbanisme locaux pour lutter contre l’artificialisation des sols. Il devrait être adopté définitivement à l’automne prochain.
Il vise aussi à améliorer la qualité de vie des Val-de-Marnais. « L’attractivité de notre territoire, qui est très densifié et urbanisé, se joue en préservant des espaces de verdure », explique Olivier Capitanio, le président (LR) du Conseil départemental du Val-de-Marne . Activé à la fin de l’été 2022, ce projet administratif envisagé depuis longtemps, fait l’objet d’une enquête publique jusqu’au 31 mai. Il a déjà été validé par les deux intercommunalités concernées, Grand Orly Seine Bièvre et Grand Paris Sud Est Avenir.
« Nous allons établir un programme d’action avec tous les acteurs pour dynamiser les activités agricoles et favoriser la biodiversité », poursuit le président du département. Des actions pourront être menées pour préserver l’eau ou interdire l’artificialisation des sols. Les communes sont en train d’élaborer leurs plans d’action. Au menu : création de centres équestres, aménagements des berges de la Marne ou encore développement de projets agricoles.
Garantir la souveraineté alimentaire
Concrètement, ce « périmètre » concerne seize communes du Val-de-Marne dont Chennevières-sur-Marne , Noiseau, Sucy-en-Brie et Villeneuve-Saint-Georges . Cela représente environ 16 % du département, dont 4 % de surfaces agricoles. « Ce document est un supplément de protection car il intervient pour garantir la souveraineté alimentaire », assure Olivier Capitanio. L’un des axes étant de protéger le territoire val-de-marnais du grignotage urbain, de la densification et de l’urbanisation.
Les collectivités entendent aussi sanctuariser les terres agricoles comme celles de Noiseau où doit se construire une prison de 800 places . �« L’Etat souhaite installer la prison de Noiseau sur des exploitations agricoles », fustige Olivier Capitanio. Cet outil administratif a d’ailleurs été retoqué par l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) dans son bilan publié courant mai. Le projet de la prison « serait incompatible avec le PPAEN mis en place par le département du Val-de-Marne », souligne l’APIJ.
Les villes concernées par le PPAEN :
Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, La Queue-en-Brie, Le Plessis-Trévise, Limeil-Brévannes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Périgny-sur-Yerres, Santeny, Sucy-en-Brie, Valenton, Villecresnes et Villeneuve-Saint-Georges.
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