Elle partage le titre avec la Nouvelle-Aquitaine. D’après une étude de l’Insee, la Bretagne est la région française avec le solde migratoire le plus élevé. En un an, plus de 71.000 personnes sont venues s’y installer, pendant que 49.000 personnes l’ont quittée (pour mieux revenir, sans doute), a fait savoir l’institut national de statistiques dans une analyse publiée ce jeudi. Vous vous demandez d’où viennent ces nouveaux habitants et qui ils sont ? De Paris, pardi ! Menée en 2019, l’étude révèle que 27 % des arrivants sont originaires d’Île-de-France. Un chiffre qui pourrait même être sous-estimé par rapport à la réalité, puisque cette enquête a été menée avant l’épidémie de Covid-19 et l’exode urbain généré par les épisodes de confinement.
Paris leader, Nantes bien sûr le podium
Voilà un chiffre qui ne va pas être de nature à atténuer la vision de « l’envahisseur parisien ». En 2019, 19.100 habitants d’Île-de-France ont emménagé en Bretagne, soit 27 % des nouveaux arrivants. C’est beaucoup plus que les deux régions limitrophes que sont les Pays-de-la-Loire (13.700 arrivants) et la Normandie (6.500 arrivants). Basé sur les données du recensement, ce chiffre ne prend pas en compte les résidents secondaires mais uniquement les résidences principales. Théâtre d’une vive tension sur la question du logement, la Bretagne pointe régulièrement du doigt le problème des résidences secondaires, qui représentent jusqu’à 80 % des habitats de certaines communes littorales. Un tiers de ces biens appartiennent à des Franciliens.
Des retraités mais pas en majorité
L’image du retraité venant profiter de ses vieux jours sur la côte semble confortée par cette enquête. D’après l’Insee, la Bretagne est, avec la Corse, la région la plus attractive pour les retraités, qui viennent d’abord s’installer dans le Morbihan. Ce résultat est particulièrement marqué chez les 60-64 ans, tranche d’âge qui marque le début de la retraite. Les 20-24 ans sont cependant les plus nombreux à arriver mais sont encore plus nombreux à partir, souvent du fait des études. Il semblerait que ces jeunes reviennent par la suite. D’après l’Insee, un arrivant sur cinq est né dans la région. Un constat d’autant plus marqué chez les 25-34 ans « marquant ainsi un retour dans la région d’origine après des études ou un premier emploi ». Ils visent alors les métropoles rennaises et brestoises et les pôles économiques.
Des étrangers de plus en plus nombreux
En 2019, plus de 10.000 personnes arrivant de l’étranger se sont installées en Bretagne, soit 12,3 % des nouveaux arrivants. Un chiffre qui fait partie des plus faibles des régions de France métropolitaine. D’après l’Insee, 46 % de ces personnes sont de nationalité française, 22 % habitaient dans l’Union européenne, 18 % en Afrique et 10 % en Asie. Les Britanniques représentent la nation la plus représentée avec 500 arrivants, devant les Roumains (400 arrivants). Les nouveaux arrivants de nationalité étrangère présentent un faible taux d’activité, avec un taux de chômage de 40,7 % parmi la population active.
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