Plus de 120 kilos de drogues ont été saisies par les autorités au cours de cette enquête débutée en 2022. Le procès des huit personnes doit se prolonger jusqu’au vendredi 6 septembre prochain.
Huit personnes, accusées d’appartenir à un vaste réseau de trafic de stupéfiants entre plusieurs pays européens et le Vietnam, comparaissent à partir de ce mercredi 4 septembre au tribunal de Créteil.
Ces six hommes et deux femmes, âgés de 36 à 71 ans, sont soupçonnés d’être impliqués à des degrés divers dans un réseau implanté en Île-de-France, notamment dans le Val-de-Marne, à Vitry-sur-Seine et au Kremlin-Bicêtre, au sein duquel transitait principalement de l’ecstasy, une drogue de synthèse. Ils comparaissent aussi pour association de malfaiteurs en lien avec ce trafic.
Près de 300.000 cachets d’ecstasy saisis
L’affaire débute en novembre 2022, lorsqu’un gérant d’une société spécialisée dans l’import-export de marchandises vers le Vietnam découvre des cachets d’ecstasy dans des colis déposés à Vitry-sur-Seine.
Les investigations permettront aux enquêteurs du service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne d’identifier une dizaine de personnes au sein d’un large réseau qui utilisait notamment les services d’une autre société au Kremlin-Bicêtre, où avaient été saisis trois semaines plus tôt onze colis contenant 72 kilogrammes de drogue.
Au total, dans cette enquête, « plus de 120 kilogrammes de produit stupéfiant sont saisis, majoritairement de l’ecstasy », résume la présidente en début d’audience.
Ces 300.000 cachets d’ecstasy représentent en valeur marchande environ trois millions d’euros de chiffre d’affaires.
Les « véritables commanditaires » du trafic introuvables
Selon la procédure, la drogue était importée depuis les Pays-Bas ou la République tchèque supposément par certains prévenus, avant d’être envoyée au Vietnam depuis la France.
Trois prévenus comparaissent détenus, dont Van Vuong N., considéré par les enquêteurs comme étant l’un des principaux donneurs d’ordre parmi les personnes interpellées dans cette procédure.
Debout dans le box des prévenus, le visage encadré de longs cheveux gris, ce dernier, déjà condamné en 1998 pour infraction à la législation sur les stupéfiants et en 2019 pour violences aggravées, n’a pas réagi lors du rappel des faits par la présidente. Devant le juge d’instruction, il avait reconnu sa participation au trafic mais assuré n’être qu’un « simple intermédiaire ».
« Il y aurait des commanditaires qui seraient au-dessus des prévenus aujourd’hui, (une femme) et son conjoint, qui s’est probablement enfui », note encore la présidente. Des « véritables commanditaires » qui n’ont à ce stade pas été identifiés. Le procès doit s’achever vendredi.
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