De fortes détonations ont retenti ce dimanche à Alfortville (Val-de-Marne).
Plusieurs immeubles désaffectés ont été détruits dans un quartier en cours de réhabilitation.
Au pied des tours, d’anciens habitants ont réagi devant les caméras de TF1.
Une scène qui n’est ni une première, ni une dernière, mais qui reste toujours aussi impressionnante. Les habitants d’Alfortville (Val-de-Marne) ont assisté ce dimanche à la destruction de trois immeubles désaffectés. Les charges, placées avec méthode sur les quatre premiers étages des tours hautes d’une cinquantaine de mètres, ont explosé simultanément, créant une forte détonation. « En fait, c’est la gravité qui fait l’essentiel du travail. Il ne faut pas imaginer qu’on utilise des quantités énormes d’explosifs. C’est un travail chirurgical, on vient placer de toutes petites charges dans des endroits qui nous intéressent pour que le bâtiment s’effondre à l’endroit où on le désire », explique à TF1 Vincent Olive, responsable de service à 4D Démolition.
C’est triste de voir tout un pan de vie qui s’écroule
C’est triste de voir tout un pan de vie qui s’écroule
Une habitante d’Alfortville
Pour limiter les dégâts et les désagréments, des sortes de piscines et brumisateurs ont également été installés. L’eau sort ainsi à absorber la poussière de l’explosion et à en limiter la propagation. Par ailleurs, par sécurité, tout le quartier voisin a été évacué. Cela représente plus de 2.000 personnes, dont 600 ont été réunies au Palais des Sports de la ville. Certains anciens locataires réagissent avec amertume à la disparition de ces immeubles, qui contenaient tous des logements sociaux.
« C’est triste de voir tout un pan de vie qui s’écroule et puis qui part en fumée », réagit ainsi Lydia, qui a vécu 30 ans dans l’une de ces tours avec ses parents. « Je suis un peu nostalgique parce que j’ai plein de souvenirs. Les gens étaient plus proches les uns des autres à l’époque et maintenant, on ne se connaît pas avec les voisins. Donc c’est différent », s’attriste-t-elle, au micro du 20H.
Entre les années 1950 et 1970, l’Île-de-France , comme d’autres régions, a misé massivement sur de grands ensembles urbains. « À l’époque, dans les années 60, il fallait loger les gens. On était peut-être un peu moins précautionneux sur l’urbanisme. On faisait un urbanisme de masse », souligne Luc Carvounas, maire (PS) d’Alfortville. « Aujourd’hui, on veut des petites hauteurs, on veut de la nature en ville », ajoute-t-il.
Mais désormais, la mode n’est plus aux grandes tours, et d’ici à 2027, le quartier aura complètement changé de visage.
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