TOPS/FLOPS – À l’issue de l’étincelante et folle victoire du Stade Brestois dimanche au Stadium face au Toulouse FC (2-4), dans le cadre de la 27e journée de Ligue 1, découvrez ce qui a plu et… déplu à notre rédaction.
TOPS
Le «braquage» des «Pirates» bretons
Quelle efficacité offensive côté brestois ce dimanche. Malmenés en début de match, les Bretons ont su, par le biais de coups de génie, assommer les Violets, auteurs d’une entame incisive. Malgré quasiment deux fois moins de tirs au compteur (10 contre 17) et d’occasions franches (6 contre 12), les «Ty Zefs» ont su être cliniques, ultra-réalistes et renversants pour dicter leur loi face au TFC (2-4). Une équipe capable du meilleur comme du pire qui a, tout de même, montré la différence entre une formation qui a réussi une belle campagne de Ligue des champions cette saison et un onze bloqué dans le ventre mou du championnat.
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Une pluie d’œuvres d’art
En dépit de la défaite, le public toulousain présent dans les travées du Stadium a été (très) chanceux. Ce dernier a été spectateur du chef-d’œuvre du jeune et prometteur Justin Bourgault (19 ans), auteur de l’ouverture du score des Bretons, d’une demi-volée fouettée de l’extérieur du pied gauche, qui a terminé sa course dans la lucarne de Guillaume Restes (22e), pour son deuxième match dans l’élite, seulement. Dans la foulée, Mathias Pereira Lage en a remis une couche, à l’issue d’un raid solitaire majestueux, sur l’aile gauche (26e). Le capitaine du TFC Vincent Sierro, afin de réveiller ses troupes, s’est invité à la fête d’une reprise sublime du gauche, qui a laissé Marco Bizot sur place (65e). Des buts magnifiques, digne d’une partie au scénario fou et spectaculaire.
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La demi-«remontada» des Toulousains
Menés à la pause 0-2, puis 0-3 à l’heure de jeu, les Toulousains, sans réussite jusque-là, n’ont rien lâché et ont montré toute leur résilience afin de revenir au score en fin de match. Grâce au boulet de canon de son capitaine (65e) et le but opportuniste de Joshua King (78e), les Violets ont su inquiéter des Bretons jusqu’au bout, alors dans un fauteuil. Une défaite cruelle et sûrement dure à encaisser pour les hommes de Carles Martinez Novell, qui ont tout de même montré de belles choses et un état d’esprit irréprochable. Le tout sans…
FLOPS
Le TFC orphelin d’un numéro 9
… véritable buteur. En l’absence de leur n°9 Zakaria Aboukhlal, les Haut-Garonanis ont paru amputés de leur meilleure arme face au Stade Brestois. Privés d’un finisseur, les Violets ont mis en exergue leurs lacunes offensives. Pas assez tranchants et «tueurs» devant le but de Marco Bizot, les joueurs du TFC ont laissé filer trop de situations intéressantes pour pouvoir glaner la victoire face à une équipe qui, elle, a démontré toute son efficacité, au sein ou en dehors de la surface adverse.
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Charlie Cresswell et Guillaume Restes perforés et humiliés
Le défenseur central et son gardien ont été tout simplement ridiculisés par Mathias Pereira Lage, qui s’est donné un malin plaisir à se jouer de l’Anglais et du portier français pour doubler la mise en faveur des Bretons (26e). Impuissant sur l’ouverture du score de Justin Bourgault (22e), Guillaume Restes s’est troué sur sa sortie face à Kamory Doumbia, auteur du troisième but des «Pirates» (62e). Un retour de blessure plus que laborieux pour le dernier rempart toulousain.
Un arbitrage (encore) lamentable
Le seul point noir de cet après-midi féerique sous le soleil de l’Occitanie : le piteux arbitrage de monsieur Hakim Ben El Hadj. Les Toulousains ont de quoi se sentir souillés et désabusés par les mauvaises décisions prises à répétition par l’homme au sifflet. En première période, Djibril Sidibé aurait pu obtenir un penalty suite à un retour musclé d’Abdoulaye Ndiaye, dans sa surface, qui n’a pas touché le ballon. L’officiel n’a même pas été appelé par la VAR afin de vérifier cette action, sous les sifflets et les regards affligés du banc et du public présent au Stadium. D’autres situations nébuleuses auraient pu valoir des interventions de l’arbitrage vidéo – comme des mains dans les différentes surfaces – mais les arbitres, devant leurs écrans, avaient sûrement mieux à faire… Résultat : une nouvelle rencontre marquée par des décisions désastreuses. En soi, rien de nouveau…
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