Le voilier de la fondation Tara Océan avait largué les amarres de son port d’attache breton le 2 avril 2023, pour un périple de plus de 24.000 km le long des côtes européennes.
Achevant 18 mois d’un tour d’Europe de Tallinn à Athènes, la goélette Tara doit accoster à Lorient (Morbihan) ce samedi 5 octobre avec des données laissant augurer «quelques décennies de découvertes» scientifiques. Le voilier conçu par l’explorateur Jean-Louis Étienne avait largué les amarres de son port d’attache breton le 2 avril 2023, pour un périple de plus de 24.000 km le long des côtes européennes. «Cette 13e mission est sans doute la plus complexe qu’on ait jamais menée avec l’équipe Tara» notamment en termes de logistique, a déclaré Romain Troublé, directeur général de la fondation Tara Océan, au cours d’une conférence de presse sur l’île de Groix, où la goélette a fait escale avant d’accoster à Lorient samedi après-midi.
L’originalité de ce périple, passant par l’Atlantique, la Manche, la mer du Nord, la Baltique et la Méditerranée, tient au fait qu’elle s’inscrit dans une mission plus large baptisée TREC («Traverser les côtes européennes»). Une expédition qui a mobilisé 200 chercheurs de 30 pays différents, sous l’égide du laboratoire européen EMBL (European Molecular Biology Laboratory), une sorte de CERN de la biologie, basé à Heidelberg en Allemagne. «On est lancé pour quelques décennies de découvertes scientifiques», a d’ores et déjà annoncé la directrice générale de l’EMBL Edith Heard.
Lors d’un séminaire organisé la semaine dernière, les 130 scientifiques de la mission TREC/Tara Europa se sont retrouvés à l’EMBL. «Tout le monde est sorti ébloui, les yeux brillaient», a-t-elle décrit. «On a tous pris la mesure d’à quel point c’était incroyable ce qu’il est en train de se passer», a abondé Flora Vincent, directrice de laboratoire à l’EMBL et coordinatrice de la mission. «C’est absolument révolutionnaire. Je pense qu’on va découvrir énormément de choses sur la biologie fondamentale.» Il faudra cependant attendre encore quelques années avant que les 70.000 échantillons récoltés par la mission, et mis à disposition de la communauté scientifique, soient analysés puis donnent lieu à des publications.
Lors des 18 mois écoulés, les chercheurs ont procédé à des échantillonnages systématiques de la terre à la mer sur des lignes imaginaires le long des côtes européennes: dans le sol, dans les sédiments, sur les aérosols marins et terrestres, dans les eaux côtières et en mer. Les chercheurs de l’EMBL ont suivi le trajet de Tara à terre, avec des camionnettes transformées en mini-laboratoires, mais aussi un semi-remorque transportant des outils de recherche scientifique (microscopes, congélateur à haute pression).
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