Le changement climatique n’a jamais eu autant de répercussions concrètes en France ces dernières années.
Un phénomène qui s’accélère, impactant de diverse façon les régions.
Réseau Action Climat, un collectif d’ONG, a dressé, pour la première fois, une carte de France de ses impacts.
Villes de plus en plus chaudes, sécheresses de plus en plus importantes, intempéries de plus en plus violentes… Depuis quelques années, le changement climatique bouleverse la vie à travers le monde et en France. Des conséquences illustrées par l’ONG Réseau action climat (RAC) qui publie, ce jeudi 19 septembre, un rapport choc intitulé « La France face au changement climatique : toutes les régions impactées ». Une étude qui dresse une carte de France détaillée des risques qui pèsent sur tous les territoires, de la métropole aux outre-mer.
Car « les impacts du dérèglement climatique sont aussi divers que le sont les paysages français, et ne s’expriment pas de la même manière en fonction des territoires », pointe le rapport, qui veut offrir « une réflexion sur cette diversité d’impacts dans chacune des régions françaises, et leurs implications pour notre qualité de vie et nos manières de vivre ».
Pour réaliser son étude, Réseau action climat a pris en compte six risques : fonte des glaciers et baisse de l’enneigement, inondations (crues, ruissellement…), îlots de chaleur, feux de forêts (augmentation du risque), intensification des cyclones et des ouragans, et submersions.
Auvergne-Rhône-Alpes : alerte sur les glaciers
Risque principal : fonte des glaciers et baisse de l’enneigement. Région la plus montagneuse de France, Auvergne-Rhône-Alpes est particulièrement concernée par la fonte des glaciers. Selon le ministère de la Transition écologique, dans les Alpes, les glaciers ont perdu 70% de leur volume depuis 1850, dont 10 à 20% après 1980. « Les pertes de masses des glaciers ont par exemple atteint des records en 2022, l’année la plus chaude jamais enregistrée en France », pointe le rapport du RAC. Par exemple, le glacier de Saint-Sorlin dans le massif des Grandes Rousses (Isère/Savoie) est condamné quel que soit le scénario de hausse des températures. D’autant que l’enneigement ne cesse de diminuer, notamment dans les zones situées en basse et moyenne altitude, avec la perte de l’équivalent d’un mois d’enneigement en 50 ans, « et d’ici 2100 deux à trois mois supplémentaires seront perdus si la trajectoire d’émissions de gaz à effet de serre se poursuit », pointe le rapport.
Autres risques : Sécheresse, inondations et fortes chaleurs sont les autres effets les plus importants du changement climatique dans la région. Par exemple, la ville de Lyon devrait devenir la plus exposée de France aux chaleurs extrêmes à compter de 2040. « D’ici 2050, 68% des habitants de la région – soit plus de 5,5 millions de personnes – seront exposés à plus de 20 journées anormalement chaudes au cours des mois de juin, juillet et août, contre 14% aujourd’hui à l’échelle de la France », souligne l’étude, qui cite l’Observatoire régional climat air énergie. À titre de comparaison, aucun Français n’était exposé à de telles anomalies au cours de la période 1976-2005.
Bourgogne-Franche-Comté : une région à sec
Risque principal : sécheresse. Région agricole qui regroupe 6% des exploitations françaises, la Bourgogne-Franche-Comté est particulièrement impactée par le risque de sécheresse. Elles y ont été enregistrées une année sur deux entre 1991 et 2019. Une situation qui a un fort impact sur le secteur agricole : en 2019, année où une sécheresse extrême a frappé le pays, 82% des mortalités de plantations étaient dues à ce phénomène, pointe Réseau action climat.
Autres risques : Les effets de la sécheresse sur la région la rendent aussi plus vulnérable aux risques de feux de forêt et au phénomène de retrait-gonflement des argiles, qui fissure les maisons. Les vagues de chaleur se sont également multipliées, avec quatre fois plus de jours caniculaires enregistrés en Bourgogne-Franche-Comté entre 1991 et 2019 par rapport à la période 1961-1990. D’ici 2050, le nombre moyen de journées anormalement chaudes devrait atteindre 21 par an en moyenne, contre 13 avant 2005. Concernant les nuits anormalement chaudes, leur nombre devrait passer de 8 à 19 par an en moyenne, avec des conséquences sur la santé. On estime que lors de l’année 2023, près de 300 décès ont été attribués à la chaleur dans la région.
Centre-Val de Loire : des maisons qui se fissurent
Risque principal : sécheresse. Comme la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire est particulièrement sensible à la sécheresse, entraînée par un bond du nombre de jours de fortes chaleurs dans la région. Ils devraient augmenter de 33% entre 2018 et 2040. Par exemple, dans le Cher, département le plus exposé de la région, le nombre de jours dépassant les 25°C devrait doubler d’ici à 2100. Cette situation entraîne une aggravation des sécheresses : en milieu de siècle, le débit moyen annuel de la Loire devrait chuter de 25 à 50% en période d’étiage, avec des conséquences sur la biodiversité, l’agriculture et l’élevage. Par ailleurs, le Centre-Val de Loire est de loin la région de France où la population est la plus concernée par le risque de retrait-gonflement des argiles avec 1,720 million de personnes (67% de la population) en zone d’aléa fort ou moyen.
Autres risques : Le territoire est aussi menacé par les inondations, avec un habitant sur huit concerné. Paradoxalement, l’amplification des sécheresses est un facteur aggravant, puisque celles-ci diminuent les capacités d’absorption des sols. Le risque incendie est également important, les forêts représentant 26% du Centre-Val de Loire. « En 2060, 60% des forêts devraient être exposées à un risque fort à très fort, pendant 10 à 25 jours par an (contre seulement 4 aujourd’hui) », pointe le rapport.
Nouvelle-Aquitaine : la menace des aléas climatiques
Risque principal : sécheresse. Région la plus vaste de France, la Nouvelle-Aquitaine est « exposée à aléas climatiques très variés ». Selon les chiffres, 3,9 millions de personnes, soit 69%, sont déjà exposées à au moins l’un d’entre eux. Et parmi ces menaces, la sécheresse est « celle qui concerne le plus grand nombre de Néo-Aquitains ». À l’avenir, les débits des cours d’eau pourraient ainsi être réduits de 20 à 40% et la sécheresse historique de 2022 pourrait devenir la norme. Conséquence : le risque RGA augmente aussi dans la région, avec 3,4 millions de personnes concernées et un tiers des maisons exposées.
Autres risques : Les sécheresses augmentent le risque d’incendie. La région a d’ailleurs déjà été touchée par des feux de grande ampleur, en 2022. Parmi les 72.000 hectares de forêts brûlés en 2022, 45.000 étaient situés en Nouvelle-Aquitaine, dont 32.000 hectares ont touché le massif des Landes de Gascogne. Les zones de montagne ne sont pas épargnées, avec un enneigement en chute libre et de nouvelles conditions climatiques parfois extrêmes.
Occitanie : la désertification en cours ?
Risque principal : sécheresse. Dans la région, chacune des quatre dernières décennies a été plus chaude que la précédente. Conséquence : la sécheresse frappe de plein fouet le territoire. « On a ainsi observé un triplement de la surface moyenne concernée par la sécheresse depuis 1960 » en Occitanie, pointe l’étude du RAC. Un nombre de jours qui devrait encore augmenter d’au moins 25% dans les années à venir. Ces sécheresses amplifient le risque RGA, avec 68% du territoire concerné, notamment dans le Gard avec une hausse des sinistres liés aux maisons fissurées : +1000% depuis les années 2000.
Autres risques : Les départements d’Occitanie sont particulièrement vulnérables aux vagues de chaleur et aux pluies intenses. Trois des quatre territoires les plus touchés par les inondations, tempêtes et sinistres sécheresse entre 1989 et 2018 sont situés dans la région (Tarn-et-Garonne, Aude et Tarn). Les fortes chaleurs sont aussi en hausse : sur les 32 vagues de chaleur enregistrées dans la région depuis 1950, 28 ont eu lieu entre 2001 et 2023. Enfin, les glaciers des Pyrénées sont pour la plupart condamnés, et certains secteurs, comme le versant sud du massif, pourraient voir leur enneigement diminuer de 60 à 80% d’ici 2100. Sur le front des incendies, dans un scénario médian de hausse des températures, les surfaces brûlées devraient augmenter de 54,5% dans la région.
Bretagne : des vagues de submersion destructrices
Risque principal : inondations. La Bretagne, qui abrite un tiers des côtes de l’Hexagone, est particulièrement vulnérable aux inondations, avec l’intensification du phénomène des « vagues de submersion », lié à la hausse du niveau des mers. Par exemple, à Brest, le niveau de la mer a connu une hausse de 20 cm depuis 1850-1900, dont 13 cm environ depuis 1970, selon les chiffres du Haut Conseil Breton pour le climat. 130.000 Bretons sont déjà menacés par les submersions, notamment à Saint-Malo, où 25.000 personnes vivent sous le niveau de la mer.
Autres risques : La hausse du niveau des mers entraîne également l’érosion du littoral. Dans la région, parmi les 242 communes françaises qui doivent prendre des mesures contre ce phénomène, 93 sont situées en Bretagne, dont 52 dans le Finistère, « c’est plus dans ce seul département que dans n’importe quelle autre région », pointe le RAC. La Bretagne est aussi exposée à la Sécheresse, aux fortes chaleurs et aux phénomènes climatiques extrêmes.
Normandie : la mer monte
Risque principal : inondations. Tout comme la Bretagne, la Normandie est particulièrement vulnérable aux inondations avec le phénomène des vagues submersion dû à la hausse du niveau de la mer. Les zones côtières de la Manche, du Calvados et de la Seine-Maritime sont à risque, avec plus 111.000 logements, 122.000 résidents et 54.000 emplois menacés par les inondations marines. Selon les estimations, la hausse de la mer sur les côtes normandes pourrait atteindre jusqu’à un mètre dans le scénario le plus pessimiste d’ici 2100.
Autres risques : Les épisodes de sécheresse augmentent également dans la région, avec une baisse des précipitations l’été. Concernant les fortes chaleurs, la Normandie va, elle aussi, subir une hausse importante du nombre de jours de fortes chaleurs qui devraient passer de 15 à 40 jours d’ici 2100, selon le scénario pessimiste. « D’ici la fin du siècle, les secteurs les plus éloignés de la Manche connaîtront de 60 à 90 jours de chaleur par an », alerte même le RAC.
Hauts-de-France : une région sous l’eau
Risque principal : inondations. La région des Hauts-de-France est l’une des plus exposées aux aléas climatiques. « 63% des communes » y sont sensibles, selon le rapport, « un chiffre qui atteint 81% pour le Pas-de-Calais et 95% pour le Nord ». Le risque d’inondation concerne ainsi 6 communes sur 10 dans la région et 2,2 millions d’habitants. Le risque de submersion est également très présent sur les côtes : sur les 1,5 million de personnes exposées en France, un tiers (464.600) résident sur la façade Manche-Est.
Autres risques : La région est particulièrement vulnérable au retrait-gonflement des argiles, avec 90% du territoire et 89% des maisons qui sont concernés. Les villes font face à la hausse des températures : « D’ici 2080, le climat lillois pourrait ainsi s’apparenter à celui que connaît aujourd’hui Angers dans un scénario optimiste, et à celui de Toulouse dans un scénario à fortes émissions de gaz à effet de serre », pointe Réseau action climat. Tous ces risques devraient fortement impacter l’économie locale, puisqu’on estime que 70% de l’activité des Hauts-de-France est météo-sensible.
Pays de la Loire : les deux extrêmes
Risques principaux : inondations et sécheresse. La hausse des températures est déjà notable dans les Pays de la Loire, avec une hausse de +0,37°C depuis les années 1980. Conséquence : l’augmentation des sécheresses est l’une des plus importantes en France, avec déjà sept jours de plus chaque année par rapport à la période 1976-2005. Sur les 450 km de côtes, le littoral Atlantique est, lui, particulièrement exposé aux inondations avec les vagues submersion. Selon les études, on pourrait ainsi constater une hausse de 100 à 150% des dommages liés aux inondations par submersion d’ici à 2050 dans la région.
Autres risques : Le risque de feux de forêt augmente dans la région, avec une hausse de +40% attendue si les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter d’ici 2100. Enfin, les jours de fortes chaleurs augmentent. « La région a enregistré plus de vagues de chaleur entre 2000 et 2024 que durant la période 1950-2000. Dans un scénario à fortes émissions de gaz à effet de serre, le nombre annuel de journées dont la température dépasse 25°C pourrait augmenter de 30 jours par an d’ici 2050 et de 45 d’ici la fin du siècle (par rapport à 1976-2005), portant le total à 95 jours chauds par an en 2100 », pointe Réseau action climat dans son rapport.
Corse : une menace multiple
Principale menace : chaleur. Du fond des mers au sommet des montagnes, la Corse a la particularité d’être à la fois très influencée par son littoral et par ses zones montagneuses. Les zones côtières sont concernées par le risque de fortes chaleurs, avec un climat qui pourrait ressembler, d’ici 2050, à celui de Tunis, en Tunisie, avec un réchauffement compris entre +1,5 et +1,9°C. « Comme pour le reste de la France, les fortes chaleurs sont, elles aussi, en hausse : sur les 35 épisodes de vagues de chaleur enregistrés, 30 ont eu lieu depuis l’année 2000 » en Corse, pointe le rapport du RAC. Les zones montagneuses, elles, se réchauffent encore plus vite, avec une température qui a bondi de +5,2°C depuis 1970 à 2000 mètres d’altitude.
Autres risques : Les sécheresses se multiplient aussi en Corse avec une diminution des cours d’eau de 20 à 30% par rapport aux années 1980. Cumulées aux fortes chaleurs, elles favorisent le risque d’incendie, très important sur l’île de Beauté. Un risque qui devrait augmenter de 10 à 30% d’ici la fin du siècle. Enfin, les littoraux sont en proie aux risques de submersion marine et à l’érosion des sols.
Grand Est : des conséquences très variées
Risque principal : chaleur. Avec ses paysages variés, le Grand Est est soumis à de nombreux impacts du changement climatique. La hausse des températures est l’un des plus importants, avec toutes les zones de la région impactées. Entre 1991 et 2020, la moyenne des températures y a ainsi augmenté de 0,5°C par rapport à 1981-2010. Elle devrait atteindre +1,6 à +1,9°C en 2050. « En milieu de siècle, Strasbourg devrait ainsi atteindre un niveau de température similaire à l’actuel sud de la Drôme », pointe Réseau action climat. Le nombre de jours de vague de chaleur par an pourrait passer à 32 en 2050 contre 10 aujourd’hui.
Autres risques : Avec la hausse du nombre de jours de chaleur, les sécheresses sont de plus en plus intenses et nombreuses. L’augmentation des catastrophes naturelles avec le risque RGA est aussi impressionnante : +564% depuis le début du siècle, et +1132% en Haute-Marne, comme le détaille le rapport de l’association Conséquences publié en mai dernier. C’est la progression la plus importante dans le pays. La question de l’eau est aussi de plus en plus importante, tout comme celle de la dégradation des réseaux de transport, en raison de la chaleur et/ou de la sécheresse.
Provence-Alpes-Côte d’Azur : une région en surchauffe
Risque principal : chaleur. C’est la région la plus impactée par la hausse des températures. En moyenne, le mercure y a déjà augmenté de 2,2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. En Paca, les sept dernières années (2017-2023), sont les plus chaudes jamais enregistrées. D’ici 2050, la température devrait encore grimper de +1,6°C à +2,2°C, soit le plus fort réchauffement projeté de l’Hexagone, pointe Réseau action climat. Le nombre de journées chaudes devrait exploser d’ici la fin du siècle, passant de 8 en 2014 à 32 d’ici 2100. Même constat pour les nuits tropicales avec, par exemple, une multiplication par cinq du nombre de nuits où la température est supérieure à 25°C à Nice depuis les années 1960.
Autres risques : Conséquences de ces chaleurs de plus en plus intenses, la sécheresse et les incendies se multiplient et s’intensifient. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est également vulnérable aux tempêtes et autres événements climatiques extrêmes, avec les épisodes méditerranéens. Des orages intenses provoquant d’importantes inondations qui surviennent 2,7 fois plus aujourd’hui qu’en milieu de siècle dernier. La baisse de l’enneigement et la fonte des glaciers est aussi un risque important dans la région avec, par exemple, la forte probabilité que 231 des 256 glaciers du massif des Écrins disparaissent d’ici la fin du siècle.
Île-de-France : des villes fournaises
Risque principal : îlots de chaleur. Avec 30 jours de canicule par an et des pics pouvant atteindre jusqu’à 50°C, les villes de la région, et notamment Paris, sont parmi les plus soumises au risque d’îlots de chaleur. « Les températures ont déjà augmenté de +2°C en moyenne dans la région depuis le milieu du 20e siècle et devraient atteindre +0,5 à +1 °C supplémentaire dès 2050 sans réduction des émissions de gaz à effet de serre », pointe l’étude. D’ici 2080, la région pourrait connaître des canicules prolongées avec jusqu’à 34 jours par an et 35 nuits tropicales, soit sept fois plus qu’aujourd’hui. « Un été comme celui de 2022, considéré comme extraordinairement chaud, pourrait devenir la norme dès 2030 », alerte Réseau action climat. Ces fortes chaleurs engendrent une hausse importante de la mortalité due à la chaleur : en 2019 et 2022, la région avait enregistré +21% de surmortalité lors des vagues de chaleur.
Autres risques : Les indicateurs de sécheresse sont aussi en hausse constante dans la région et l’Île-de-France est très exposée au risque RGA avec 83% du territoire concerné, dont la totalité des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne. Enfin, les inondations sont la première source d’exposition des populations aux catastrophes naturelles.
Les outre-mer : des phénomènes toujours plus extrêmes
Risque majeur : intensification des cyclones et des ouragans. Les DROM-COM (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Barthélémy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna) sont les plus exposés aux impacts du changement climatique. Selon le Giec, les événements météorologiques extrêmes vont en effet devenir plus intenses, frappant de plein fouet ces territoires. Selon le RAC, « l’ouragan Irma qui a frappé en 2017 Saint-Martin et les autres îles des Caraïbes, est le cyclone le plus fort jamais enregistré dans cette région et est considéré comme représentatif de ce que seront les ouragans du futur ».
Autres risques : Les pics de chaleur constituent une menace importante dans les territoires d’outre-mer, notamment concernant les écosystèmes marins, avec le blanchiment des coraux dont 70 à 90% pourraient disparaître si le réchauffement atteint +1,5°C à l’échelle mondiale. La hausse du niveau des mers, liée à la multiplication des épisodes météorologiques extrêmes, amplifie aussi le risque de submersion.
Ces multiples risques auxquels doivent faire face les régions de France amènent des défis importants pour les territoires, alors que « le coût de l’inaction sera bien supérieur à celui d’une transition écologique planifiée », souligne le RAC. En France, le réchauffement moyen observé est de +1,9°C si l’on compare la décennie 2013-2022 à la période pré-industrielle (1850-1900), et pourrait atteindre +4°C en 2100 sans changement de politique notable, contre +1,14°C à l’échelle mondiale sur la décennie 2013-2022 et un réchauffement global qui pourrait atteindre +2,7°C d’ici 2100.
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