Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez entendu Mano Chao ?

Je ne m’en souviens plus ! Les cassettes de La Mano Negra (NDLR : entre 1987 et 1994, groupe formé autour de Manu Chao) traînaient à la maison. La première fois que j’ai vu Manu Chao en concert, ça devait être aux Vieilles Charrues, en 2001, un millésime exceptionnel, avec notamment Noir Désir.

Qu’est-ce qui vous plaît : le personnage, sa musique ?

Les deux me plaisent. Le personnage est d’une simplicité hors norme pour un artiste de cette envergure. Il fait ce qui lui plaît : jouer de la musique et faire plaisir aux gens. C’est un chanteur libre et très engagé en dehors de tout star-système.

Sa musique, c’est un répertoire énorme et un style très éclectique. Tout le monde a déjà fredonné l’une de ses chansons. Ça donne le sourire, la patate.

Votre titre préféré ?

Il y en a tellement ! Si nous prenons le dernier album, j’aime bien « La couleur du temps ».

À combien de concerts avez-vous assisté ?

Je l’ai vu pas mal de fois car j’adore la musique live. Quand l’occasion se présente, on y va même en famille avec les enfants. J’ai de bons souvenirs. Comme à la ferme de Gwernandour, à Brasparts (29), en 2003, un concert mémorable au milieu des vaches. Ou Au bout du monde, en 2003 : je jouais au foot sur scène avec les zicos et Manu Chao, en mode DJ, à la fin du concert. Ou encore au Zocalo, à Mexico, avec une foule immense.

Vous étiez déjà au premier concert, à Penmarc’h ; quel souvenir en gardez-vous ?

Oui, j’étais à Penmarc’h, en septembre dernier : c’était un très bon moment également avec une énergie incroyable. Et une équipe de bénévoles super sympa, en osmose avec les valeurs humaines de Manu Chao.

Je ne sais pas d’où il sort toute cette énergie mais c’est incroyable, il faut le voir pour le croire.

Pourquoi assister à ce deuxième concert ?

Penmarc’h se situe à une heure de la maison, donc on y retourne tout simplement. Je préfère aller voir Manu Chao plutôt que de rester dans mon canapé.

Avec l’âge, n’a-t-il pas perdu un peu de sa fougue ?

Perdu de sa fougue ? Vous rigolez ! Je ne sais pas d’où il sort toute cette énergie, mais c’est incroyable, il faut le voir pour le croire.

Une anecdote à nous partager ?

J’ai rencontré Manu Chao, il y a quelques semaines, aux 15 ans des Locos, au Kilowatt, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Je lui ai remis son passeport breton. Il a kiffé grave ! Il faut dire qu’il aime bien la Bretagne et notre identité à part entière. Il aurait pu être breton.