
Ce samedi, dans le cadre de l’opération « 24 heures civiques », des milliers de citoyens, notamment bretons, vont donner une heure de leur temps pour des actions solidaires.
Lancée dans l’après-Covid en 2022, l’Heure civique, projet porté par l’association Voisins solidaires, s’est implantée depuis dans 225 communes, nouant des partenariats avec des mairies, centres d’action sociale, départements, établissements scolaires et associations, explique à l’AFP le fondateur de l’Heure civique Atanase Périfan.
Le dispositif, qui fédère des initiatives toute l’année, mobilise déjà 21 000 volontaires dans cinq départements (Charente Maritime, Finistère, Mayenne, Val-de-Marne, Vendée) et ses promoteurs veulent l’étendre dans toute la France dans les prochains mois.
Une mise en relation via les mairies
Le principe est de proposer à des citoyens de donner une ou deux heures de leur temps chaque mois pour une action de solidarité pour des personnes ou en appui à une collectivité ou association : accompagner une personne âgée à une sortie, collecte alimentaire, nettoyage d’un espace public, visites dans les Ehpad… Les mairies mettent en relation les volontaires et les structures qui ont des besoins.
« Par exemple, nous avions une vieille dame qui se culpabilisait de ne plus avoir la force d’entretenir la tombe de son mari. Un volontaire est allé la nettoyer, car le cantonnier entretient les allées du cimetière mais pas les tombes. Elle était soulagée », explique Périfan.
« Les volontaires donnent de leur temps tout au long de l’année, mais l’association se donne le défi samedi de parvenir à additionner 100 000 » heures civiques « en 24 heures », explique celui qui a aussi créé La Fête des voisins.
« Il existe des gisements de générosité chez les gens »
Dans le Finistère, à Concarneau, il est possible de partager une séance de cinéma ou une visite du château de Kériolet entre un volontaire et un bénéficiaire. À Ergué-Gabéric, Landivisiau, Dirinon ou encore Pleyben, des visites de convivialité sont organisées pour rompre l’isolement de personnes âgées ou fragilisées.
« Notre modèle social est fragilisé, les défis sont colossaux, l’argent public manque, mais il existe des gisements de générosité chez les gens », avance Périfan.
« Le bénévolat classique ne convient pas à tous : certains sont réticents à s’engager sur une base régulière mais sont prêts à le faire ponctuellement. Ils peuvent venir en appui à des travailleurs sociaux débordés, au maire qui n’arrive pas à tout faire », explique-t-il.
Un an après s’être inscrits, 10 % des volontaires de l’Heure civique deviennent bénévoles associatifs, selon lui.
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